Les préoccupations des jeunes.
PRÉSENTATION WEB-REPORTAGE
Les collaboratrices du Web-Reportage ont fait une tournée à travers le Québec. Elles ont passé par Drummondville, Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke pour discuter des préoccupations des jeunes.
Les jeunes trouvent que les intervenant(e)s sont sévères et autoritaires envers les décrocheurs.
Le problème le plus courant est la DPJ. Ils viennent chez les gens sans avertir et trouve les
interventions très directes. Il y a beaucoup de discrimination envers les jeunes qui veulent se
trouver un appartement. Les propriétaires jugent beaucoup les jeunes par rapport aux tatous,
du fait qu’ils sont jeunes et qu’ils n’ont pas les moyens financiers de payer le loyer ou parfois
de la façon que les jeunes sont habillés. Les jeunes sentent qu’on les critique souvent dans le
sens qu’ils sont immatures et qui cause des problèmes partout où ils vont.
Nous avons rencontré un organisme jeunesse, le Tremplin qui travaille auprès des jeunes de 16 à 30 ans habitant Sherbrooke. Daniel, un jeune habitant Sherbrooke depuis quelques années, nous parlait qu’il faut avoir un permis pour pouvoir faire de la musique dans la rue et que nous ne pouvions pas solliciter les gens pour de l’argent sous peine d’avoir une amende salée. Plusieurs jeunes nous parlent des interventions des policiers qui sont très stricts et très discriminants
envers les jeunes. Un intervenant nous explique qu’il a été interpellé par un policier à 8h du matin, car les policiers le trouvaient suspect, car il avait un sac d’écoles et qu’il avait des tatouages.
Des jeunes qui sont en appartement supervisé parlaient que certains jeunes ne réussissent pas
à dormir le soir, car ils vivent proches des bars. Daniel parlait de son inquiétude par rapport aux
jeunes (12-13 ans) qui consomment des drogues à cet âge. (Morphine et autres)
Les collaboratrices du Web-Reportage ont eu l’occasion de visiter le Centre-Ville de Sherbrooke.
Nous avions vu le côté défavorisé de Sherbrooke et aussi le côté plus aisé de la ville. Mathilde
fait la comparaison avec le mur de Chine, dont il y a une séparation flagrante d’un bord et de
l’autre, sauf que le mur est transparent.